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Une structure transparente permet de voir l'autre et d’être témoin de son propre comportement à travers la conscience de l'autre, et place le visiteur comme sujet observateur

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Le sujet de l’exposition est souvent impalpable, domaine des idées et des images mentales. Le projet propose ainsi un expérience architecturale non-linéaire, un espace unique, multiple et unificateur à la manière de la bouteille de Klein ou de l’anneau de Moebius, à la fois intérieur et extérieur.

Une surface continue qui permet une orientation facile et intuitive mais aussi composée de réseaux qui permettent une navigation analogique à la manière de la navigation internet, un espace complexe difficilement imaginable avant l’avènement des technologie de conception assistée. La conception et la construction assistée, extension de la pensée, extension de la main.

Cet espace concentrique, ou l’on chemine en périphérie (zone 1 : pré-humain) avant de pénétrer une forme/espace englobante et semi-transparente (zone 2 : humain) à l’intérieur duquel on monte légèrement et doucement vers un centre (siège du post-humain). Une transition lente s’opère entre l’espace extérieur sombre du pré-humain, l’éclairage blanc de l’espace de l’humain et un centre très lumineux, siège du post-humain.

La forme centrale unique intègre tous les éléments muséographiques, à la fois matrice, circulation, vitrine, support de projection, surface lumineuse . Cette structure à géométrie complexe est semi-transparente, faite de voile. Cette transparence permet de voir l’autre, d’être «témoin de son propre comportement» à travers la conscience de l’autre.

La scénographie fait référence à l’univers filmique de science-fiction abordant les questions traitant de l’intelligence pré/post-humaine — 2001 L’odyssée de l’espace, Stanley Kubric, 1968; L’âge de cristal (Logan’s run), Michael Anderson,1976, The Matrix, Andy Wachowski, 1999-2003.

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